banniere aubay

< Tous les articles

Oct 1, 2020

Quelle différence y-a-t-il entre le bon et le mauvais testeur ?

 

A la question « Avez-vous choisi de vous orienter professionnellement vers le test logiciel? », 82% des interrogés répondent « OUI » (source Observatoire des pratiques du test logiciel – Enquête CFTL 2019). Le métier du test est donc, la plupart du temps, un métier choisi.

Au-delà de la motivation, des compétences « techniques » et « métier » d’un testeur, quelles sont les qualités indispensables pour être un bon testeur ?

Laurence et Tony, pilotes de tierce recettes applicatives, amenés à régulièrement choisir des ressources, nous en donnent quelques-unes.

1 – La logique

 

 

Avoir « une tête bien faite » permettant de réfléchir et réagir en conséquence.

Par exemple : une anomalie en consultant une application sur un mobile, il doit penser à tester les autres mobiles pour vérifier si l’anomalie se reproduit.

Ou encore, il doit avoir en tête que la conformité aux spécifications n’implique pas nécessairement que le produit répond aux besoins clients. Un testeur nous faisait part d’une anomalie qu’il avait observée : lorsqu’il cliquait sur un bouton, rien ne se passait. Son interlocuteur soutenait que ce n’était pas une anomalie car l’action attendue n’était pas décrite dans les spécifications. Heureusement, ce type de réponse est extrêmement rare.

2 – L’imagination

 

Etre créatif pour sortir des sentiers battus.

Pour créer un plan de tests, il est bon de se mettre à la place d’un utilisateur et imaginer toutes les interactions possibles avec l’interface. De même, l’imagination est indispensable lors de la réalisation des tests exploratoires.

3 – La curiosité

 

Développer une curiosité naturelle

Faire preuve de curiosité pour l’environnement de l’application et ses potentiels clients est un atout non négligeable dans la chasse aux anomalies. Faire l’effort nécessaire pour comprendre le contexte et les enjeux des parties prenantes.

Cette qualité va de pair avec l’imagination.

4 – La discipline (et la rigueur)

 

Acquérir de la rigueur (et non de la rigidité !)

Parfois, les cas de tests se ressemblent. Mais s’il en existe plusieurs, c’est qu’un seul ne suffit pas à tester l’intégralité des fonctionnalités de l’application ou du site web en question. Alors à la question « est-ce vraiment nécessaire de réaliser tous ces cas de tests ? », la réponse est « OUI », évidemment, et le travail du testeur est de les appliquer avec rigueur et donc discipline.

5 – La communication

 

Communiquer à bon escient.

Pour réaliser un travail de tests pertinent et constructif, il communique les bonnes informations aux bonnes personnes. Car, si le testeur identifie les points bloquants dans les fonctionnalités, son rôle n’est pas de les corriger. Il réalise un récapitulatif précis et une mise en contexte des anomalies identifiées pour les faire corriger par les équipes de développement.

Attention, aucun jugement de valeur ne doit transparaître : l’apparition d’anomalies peut provenir de multiples facteurs, inutile de joindre la liste des personnes fautives au descriptif de l’anomalie. Cela ralentirait sa correction et ne serait utile à personne.

6 – L’attention

 

Etre le champion du jeu des 7 erreurs

La répétition des actions peut mettre à mal notre vigilance.

Etre capable de relire plusieurs fois le même document en identifiant les changements d’une version à l’autre : « Etre le champion du jeu des 7 erreurs ». Il faut vérifier méthodiquement chaque cas de tests pour ne rien laisser échapper.

7 – La concentration

 

Demeurer concentré

Qui dit méthode dit concentration !

Une tâche à la fois et un degré d’attention constant, c’est la clef pour réussir et être en mesure d’identifier toutes les anomalies.

8 – L’adaptabilité

 

Etre ouvert au changement

Un testeur doit savoir s’adapter à l’équipe dans laquelle il travaille. Il doit également savoir s’adapter aux environnements de tests et aux processus. C’est une qualité indispensable, en particulier dans les organisations Agile.

9 – L’esprit d’équipe

 

Travailler en collaboration.

Un testeur n’est jamais seul au sein d’un projet. Plus les personnes au sein d’un projet se connaissent et se font confiance, plus la communication est bonne et plus la qualité finale est au rendez-vous.

10 – Un bon état d’esprit

 

Avoir un bon état d’esprit.

Le testeur a parfois une image d’inspecteur des travaux finis qui arrive après la bataille puis trouve des anomalies et empêche l’application de sortir. Cette image est fausse !

La bonne humeur est un très bon moyen de la combattre et surtout, elle se transmet à toute l’équipe.

Apporter de la bonne humeur à une équipe, c’est aussi apporter une qualité de vie au travail et donc une qualité au produit final.

 

Être heureux au travail rend 31 % plus productif. Ces chiffres sont tirés d’une étude menée par Harvard/MIT: les salariés heureux sont également 2 fois moins malades, 6 fois moins absents, 9 fois plus loyaux et 55 % plus créatifs.

Nous pouvons également ajouter d’autres qualités comme la diplomatie, la capacité à résister au stress, la persévérance…

A la lecture de cet article, vous vous reconnaissez dans ce descriptif ?

 

Vous êtes intéressés par le métier de testeur et vous pensez que vous pouvez être un bon testeur ?

Contactez-nous !

recrutement.qualification@blog.aubay.com

Partagez cet article
Laurence & Tony

Laurence & Tony

Chefs de Projets Test

< Retour à tous les articles